Resumen:
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La relation au paysage, ou plus largement à l’environnement, est marquée d’ambivalences. Elle met en question nos notions centrées sur un individu séparé du reste du monde, enclos en lui- même, au sein d’un univers bien délimité avec des frontières ontologiques incontestables. Pour maintes sociétés humaines l’environnement est une enveloppe vivante dotée d’éléments différents mais sans rupture ontologique entre les uns et les autres. H. Searles a poussé le plus loin l’étude de ce qu’il nomme « l’environnement non humain ». L’espace potentiel que délivrent les significations et les valeurs communes induit un sentiment de familiarité, de reconnaissance mutuelle entre le sujet le monde. Certes, à tout moment l’accord peut être rompu par un mauvais coucheur, un malentendu, un faux mouvement, un fantasme, mais globalement, pour reprendre Winnicott, le monde quand il est enveloppé de sens et de valeurs fonctionne comme une « mère suffisamment bonne ».
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