Résumé :
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Cet article tente de tirer enseignement de la clinique de la névrose hystérique pour réviser la théorie de la sexuation en psychanalyse. En resituant l’hystérie dans des coordonnées culturelles, elle s’avère interroger la disjonction entre les discours sur le corps et le corps vivant lui-même. C’est par cette fonction que les symptômes hystériques viennent, dans notre culture, indiquer que la différence sexuelle est d’abord affaire de fantasme, et en articulation directe aux violences sexuelles. Enfin, elle montre la voie pour penser la sortie de la stricte binarité sexuelle et proposer une écoute moins normative de la sexuation.
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