Résumé :
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Après avoir évoqué les principaux fantasmes conscients et inconscients des hommes tels qu’ils se révèlent dans le mythe de l’enlèvement d’Europe, à savoir l’enlèvement, le rapt, le viol et le ravissement, l’auteur pose la question de la présence chez les femmes de tels fantasmes. Au passage, il souligne le statut du fantasme en tant qu’il n’est pas nécessairement souhait de sa réalisation. Il conclut qu’une femme n’est pas l’autre et que la féminité est un concept abstrait aux mille et un visages évoluant d’un auteur à l’autre, d’un siècle à l’autre, d’une culture à l’autre, et que ce n’est pas aux analystes à décider la féminité vers laquelle le sujet devrait tendre.
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