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Résumé :
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À partir d’une clinique d’accompagnement de la détresse de chômeurs de longue durée, nous interrogeons en trois parties la construction singulière du transfert du clinicien et celui de l’analyste. Dans la première partie, le cas d’Alain en sa complainte de l’homme du rien nous permet de lire la honte mêlée aux fantaisies tragi-comiques d’un véritable roman d’un chômeur structuré, avec des renversements structuraux, comme et par un roman familial de névrosé. Dans la deuxième partie, l’ombre du clinicien dans le transfert nous permet de considérer l’articulation symbolique entre le transfert du sujet et celui du clinicien révélée et analysée par le jeu des nominations en double. Dans la troisième partie, les fragments de la didactique nous permettent de souligner les effets de double dans l’écriture sous transfert qui révèlent une poursuite de la formation de l’analyste. Ainsi, le transfert du clinicien comme celui de l’analyste empruntent parfois les figures du double comme des opérateurs de leur analyse.
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