Résumé :
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Il n’y a de jouissance que du vide : le vide de la fonction de signifiance que met en jeu la parole pour sa raison énonciative. C’est dire qu’il n’y a pas de signifiance a priori et que, n’étant que supposée, elle se fonde de ce qu’elle est censée impliquer. Les conséquences de ce rapport au vide sont donc déterminantes, à produire un monde en tant qu’Autre auquel le sujet se réfère, et dans lequel il se meut, cet Autre valant comme réseau des signifiants selon leur développement complexe et sérié sur plusieurs dimensions. Le vide entre dès lors dans le décompte de ceux-ci, à les établir sur zéro : pas de signifiant sans sujet qui en dépende pour le porter, là encore selon les effets signifiés qui s’en trouvent induits.
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