Résumé :
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Sensorialité et espaces sont bousculés en Thérapie familiale en distanciel, les auteures en analysent les effets à partir de quelques séances de TFP. En l’absence des corps en présence, elles montrent une mobilisation d’une certaine sensorialité, traces de dépôts archaïques, accentuée par l’alternance du dispositif. Un travail hallucinatoire infiltre les échanges. La TFP en visio induit des processus transférentiels spécifiques à partir de l’autoréflexivité du regard, prémices des premiers liens se manifestant à l’écran. Elles constatent que les changements d’espaces liés au setting incluant l’ordinateur, interrogent la projection de l’image du corps familial. Au sein du néo-groupe la corporéité est engagée. La TFP en visio accélère l’expression de traumas anciens.
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