Résumé :
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Penser la possibilité, qu’au moment du choix de contraception, c’est un corps intrusé qui est le vécu psychique de la femme, c’est émettre l’hypothèse qu’une femme, lors de son choix conscient d’un mode contraceptif va devoir supporter la tension du recevoir dans l’acceptation de deux objets externes entre le désir de retenir l’objet de plaisir, représentant phallique, et celui d’accepter, tout en luttant contre l’angoisse d’envahissement et d’intrusion, un corps étranger non désiré mais nécessaire au projet de non-procréation. Des conflits psychiques sont alors éveillés selon la symbolique singulière propre à chacun des objets contraceptifs. Accompagner le travail d’élaboration du choix contraceptif sous ce regard, c’est faire route avec une femme dans son aspiration profonde, dans ses ambivalences, ses tensions ouvrant alors la possibilité du passage de l’efficacité planifiable d’une procréation « maîtrisée » mais potentiellement psychiquement appauvrissante à l’épanouissement véritable de la femme.
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