Résumé :
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A partir d’une situation clinique, nous soutenons l’existence d’un fantasme magique de réalisation de soi s’inscrivant pleinement dans la quête d’indépendance des jeunes adultes ; teinté de mégalomanie et de toute-puissance de la pensée, le projet, notamment professionnel, propre à une fin d’adolescence potentielle est infiltré par une dimension magique sous la forme d’un fantasme de transformation intérieure directe, en lieu et place d’une évolution passant par un travail subjectivant. Ce fantasme tentant d’effacer les traces de la dépendance à l’objet s’oppose au travail d’élaboration de la métamorphose pubertaire et de l’Idéal du moi.
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