Résumé :
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La présente contribution montre la nécessité de dépasser les fictions identitaires de genre découlant d’un principe de rationalité sociale faisant abstraction de l’ordre de l’existence qui est celui de l’expérience concrète, de la puissance de vie opposée au pouvoir. Elle évoque les empêchements à l’affirmation de la puissance d’exister pour l’un et l’autre sexe que sont : l’inscription du masculin dans un rapport d’extériorité avec le féminin, la foi en la virilité et l’acceptation de l’injuste, la quête de la certitude, la méconnaissance de l’importance de l’engagement du corps dans l’élaboration de la pensée, le mépris de l’expérience, le culte des idéalités, l’ignorance ou le mépris de la complexité du réel.
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