Résumé :
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A partir du concept de corps épandu et de quelques vignettes cliniques ainsi que de celle, littéraire, de l’Albertine endormie de Proust, la démonstration tente d’approcher une métapsychologie du corps en séance. Pour faire corps avec sa chair il est ainsi besoin d’un cadre, d’une inscription dans un processus continu soumis à la loi et unifiant. Ici, appelé par les mouvements transférentiels – par l’en-présence – le vécu du corps rejoint celui de la psyché, l’informe trouve une forme pour pouvoir se partager. Malgré, ou plutôt à partir de la résistance à être connu, le sujet au divan cherche à être rejoint jusque dans son arrière-monde, enjeu de toute cure de parole consentie.
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