Résumé :
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La voix : éphémère, elle se détache du corps, comme d’autres objets partiels. Projetée à l’extérieur, elle revient aux oreilles des fous comme une mauvaise nouvelle, à moins qu’ils ne se lancent dans une quête éperdue pour coller à la voix de l’autre, à moins qu’ils n’essaient de garder la voix de l’autre à l’intérieur d’eux-mêmes. On la cherche, on la perd, elle se casse. Infidèle compagne, elle est pourtant toujours là, entre le silence et le cri. Jamais elle n’est aussi vraie que lorsqu’elle apparaît marquée de défauts, de défaillance.
Ce texte est le fruit de réflexions qui s’étaient esquissées au fur et à mesure de mon travail à la clinique de Laborde, et plus particulièrement de mon travail dans « l’atelier chant ».
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