Résumé :
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L’inconscient ne connaît pas le temps, enseigne Freud. Il est opérant tout au long de la vie, en sorte que de l’inattendu, du rire, des surprises peuvent en principe toujours l’infléchir et la rendre plus juste. Le corps n’est pas dans la même ignorance. Michael Balint dans un texte rhapsodique rappelle les effets tragiques ou comiques des discrepancies entre le corps et le désir. Chacun fait comme il peut, avec le donné qu’il reçoit.
Montaigne parie sur une sagesse pondérée à laquelle il croit assez peu et propose à l’analyste une forme de conduite et des formules merveilleuses. L’époque nouvelle ouvre ses portes au quatrième âge qu’il faut accueillir. On suivra les pérégrinations d’Hélène Cixoux avec sa mère Ève décédée à cent-six ans dans un livre précieux pour l’analyste et où brille jusqu’au bout l’étoile qui fait l’œil ouvert.
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