Résumé :
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Cet article travaille le/les moment(s) où le sujet reconnaît, après une longue méconnaissance, que le vieillissement est en corps. C’est un événement affectif dans le cheminement subjectal de la vie. L’autre en cherche sa signification originaire dans les descriptions d’une expérience pictogrammique, ici négative (P. Aulagnier). Il insiste sur cette négativité souvent obsédante de la perte de l’avoir qui interroge tragiquement la base auto-identitaire, le sentiment continu d’exister. Qu’est-ce qui est perdu dans cet anti-narcissisme ? La capacité de projet, l’idéal du Moi. Le Moi aussi, dépouillé de son axe, se trouve capté par des objets nouveaux corporels et relationnels. Il entre en une dépendance dont il devra se défendre afin de s’engager dans une créativité nouvelle.
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