Résumé :
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Le blasphème a longtemps été considéré par les pouvoirs établis comme une menace sociale. Le réprimer permettait d’asseoir une domination politique. En France, un processus commencé à la Révolution de 1789 et se parachevant dans la loi de 1905, établit la liberté d’expression, et le blasphème cesse d’être un délit ou un crime. Mais cette notion revient en force avec l’Islamisme politique, et sert de justificatif à des attentats terroristes. On peut comprendre que des croyants puissent se sentir blessés par ce qui leur apparaît comme blasphème. Mais le débat démocratique, et l’écoute de l’autre qu’il implique, ne sont-ils -il pas une alternative à la violence terroriste ?
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