Résumé :
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En proposant la pulsion de mort couplée à la libido, Freud paraît souscrire à son habituel dualisme scientifique. Il constate toutefois que ces pulsions s’expriment de façon intriquée, comme dans la contrainte de répétition. Prenant appui sur le second exemple freudien, celui du masochisme, Lacan donne une place majeure à la jouissance. Sans jamais l’écrire, il tend ainsi à un monisme des pulsions : elles fusionnent quand vie et mort expriment la passion. Nous en donnons l’exemple chez Francis Bacon. La clinique contemporaine du trauma, notamment en temps de pandémie, et celle de l’addiction confirment la pertinence du concept de jouissance.
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