Résumé :
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Quelle trace chacun laisse-t‑il dans la mémoire de l’autre ? À cette question Christian Boltanski a consacré son œuvre. Pour le psychanalyste, les traces mnésiques constituent à la fois le matériau de la vie psychique consciente, et l’outil de ses remaniements, auxquels procèdent le travail du deuil, et le travail de la cure. Celle-ci enrôle de plus la mémoire de l’analyste, qui tel un archéologue relève les traces laissées par l’inconscient de l’analysant dans la texture des séances pour ériger sa construction contre la puissance refoulante de l’oubli.
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