Resumen:
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Est bien connu combien la traduction de textes psychanalytiques est complexe, amplifiée par les différences entre langues et cultures occidentales et celles de la Chine. Freud (Freud, S. Freud, S. 1905. Jokes and their Relationship to the Unconscious. SE 8: 6, 34. Jokes and their Relationship to the Unconscious. SE 8: 6, 34.) a qualifié le processus de traduction comme «traître». Un défi naissant est la tendance de certaines traductions professionnelles à diminuer, voire à éliminer, les hiérarchies de traductions précises et inexactes (Park, Alter). Notre article défends l’importance de traductions précises pour transmettre les concepts psychanalytiques en chinois mandarin. La “English Standard Edition” a pris la décision regrettable de « latiniser » certains termes clés freudiens: par exemple, Es, Ich et Überich ont été rendus comme Id, Ego et Supergo, au lieu de leurs équivalents en langage ordinaire et plus proche du vécu anglais – « It, I and over I. » De même, certaines traductions récentes de termes psychanalytiques allemands et anglais en chinois mandarin ont également eu tendance à perpétuer une distanciation intellectualisée des mots expressifs d’origine de Freud. Ici, nous nous concentrons sur sept mots clés qui incarnent des concepts psychanalytiques de base: «Ich/I, Es/it, Überich/superego, Transference (Übertragung), Countertransference (Gegenübertragung), Psyche/Soul (Psyche/Seele), psychanalyse » et (étonnamment) « schizophrenia ». Nous suggérerons que les traductions orales-écrites actuellement populaires de l’anglais vers le mandarin renforcent cette distanciation et mènent à des erreurs de traduction qui obscurcissent nos concepts fondamentaux. Nous proposons des traductions alternatives en mandarin pour certains de ces termes et discutons des défis culturels plus larges qui sont impliqués dans la transmission du cœur même (et de l’âme) de la psychanalyse à des collègues chinois.
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