Résumé :
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Le « roc des passions » : c’est ce qui fixe l’être humain au-delà de toute raison, pour l’enfermer dans une jouissance aliénante, une pulsionnalité impérieuse ou une répétition d’actes vains. Dans le processus analytique, tout semble « rester en l’état » à cet endroit où le « roc », immobile, demeure indifférent à tout.La question sera abordée selon plusieurs versants : l’inanalysable auquel le clinicien se heurte dans sa pratique, l’analyse des effets des passions humaines, une réflexion sur les passions collectives et groupales et sur les fanatismes, la violence de l’infantile que l’analyste tente de mettre en forme, ou encore la passion de l’homme pour l’objet qui l’aliène. Les passions sont aussi abordées comme ce « roc » sur lequel la raison et la morale se brisent, ce que le théologien formalise en termes de péchés capitaux. D’une manière générale, on pourra finalement se demander si l’homme est susceptible de renoncer à ses passions ? Ou, du moins, peut-il les transformer ?
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