Résumé :
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La psychopathologie du XIXe siècle découvre les parentés entre rêve et hallucinations, ces dernières devenant le produit d’une régression. Freud développe ce modèle, tout en suggérant un second, lié au contraire à l’absence de régression et à l’investissement de la représentation de mot au détriment de la représentation de chose, suite aux processus de « perte de la réalité ». Ces deux mécanismes sont articulés avec les notions d’hallucination primitive et de trace mnésique, et décrivent deux destins différents de l’accueil de la perception dans le fonctionnement mental, la perception étant la voie d’accueil de l’objet dans son altérité. Les deux mécanismes semblent correspondre à deux types d’hallucinations cliniques dans l’œuvre de Freud, les unes en rapport avec l’hystérie, les autres en rapport avec la schizophrénie.
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