Type de document : | Article : texte imprimé |
Titre : | The murder of the dead father : The Shoah and contemporary antisemitism (2022) |
Auteurs : | / Rosine Jozef PERELBERG |
Dans : | International Journal of Psycho-Analysis (vol. 103, n° 5, 2022) |
Article en page(s) : | pp. 851-871 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | Shoah ; Antisémitisme ; Meurtre du père ; Structure oedipienne ; Abjection |
Résumé : |
Le meurtre du père mort: La Shoah et l'antisémitisme contemporain.
L'auteure de cet article émet l'idée que la Shoah nous confronte à l'abolition de la Loi du Père Mort ainsi qu'au rétablissement de la tyrannie du père narcissique. L'extermination des Juifs d'Europe durant la Shoah avait pour but de détruire les lois de la généalogie et de la filiation du côté maternel comme du côté paternel, lois qui régissent le socius, donnent naissance à la personne, et sont au cœur de la structure œdipienne. La loi du pouvoir absolu – la destruction du sens des soins maternels comme des lois paternelles – conduit en définitive à la création de l'abjection. Freud établissait une distinction entre deux types d'obstacles à la cure analytique, qui sont des manifestations de la pulsion de mort. La première, qui témoigne d'une union des pulsions, est en relation avec le surmoi ; elle est associée à la réaction thérapeutique négative, le masochisme et le sentiment de culpabilité inconscient. L'autre manifestation de la pulsion de mort est déliée et diffuse. Si la première est intelligible, la seconde échappe à toute compréhensibilité. Cet article prend appui sur cette distinction, pour analyser la notion de la banalité du mal d'Hannah Arendt. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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20019988 | K10-1 | Revue | BSF Paris | ψ Réserve : Périodiques | Consultation sur place |