Résumé :
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La langue maternelle joue un rôle fondamental pour l’avènement de la parole et pour la construction du rapport de chacun au monde. Que nous apprennent les ratés de la langue ? La langue maternelle en tant que la première langue entendue – oubliée ou perdue – est celle dans laquelle a baigné le petit d’homme à sa naissance. Elle joue un rôle fondamental pour l’avènement de la parole et pour la construction du rapport de chaque être humain au monde. La langue maternelle ne coïncide pas nécessairement avec la langue nationale, ni d’ailleurs avec la langue de la mère, elle peut-être une ou plusieurs ; c’est une langue qui habite le corps. Au passage de la langue maternelle à la langue étrangère s’expérimente quelque chose de l’ordre de l’origine qui sollicite au plus intime les capacités créatives du psychisme. Les particularités et les ratages linguistiques qui apparaissent au passage d’une langue à l’autre ne peuvent être totalement circonscrits par la linguistique ; ils ne peuvent non plus être compris comme un défaut d’apprentissage de langues. Ces ratages portent la marque de la poéticité de chaque langue. À travers une approche interdisciplinaire et transversale, cet ouvrage interroge ce que les ratés de la langue nous apprennent sur elle. Cet ouvrage collectif envisage la question de la langue maternelle dans une approche interdisciplinaire et transversale. À partir de la psychologie, la psychanalyse, la psycholinguistique, la psychologie interculturelle et transculturelle, les sciences de l’éducation et la littérature, nous interrogerons ce que les ratés de la langue nous apprennent sur elle.
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