Résumé :
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Si la douleur physique occasionnée par la maladie létale reste de tout temps saillante, la souffrance psychique qui s’y rattache est plus méconnue. Omniprésente, récalcitrante parfois, cette dernière s’entrelace intimement au processus du mourir. Quels sont les ressorts psychiques inconscients qui président à l’événement mort ? Dans ce temps liminaire, il s’agira d’explorer la fonction économique que revêt pour le sujet la présentification de ce mal au corps qui ne passe pas, que le sujet répugne parfois à voir soulagé par la médecine palliative. Esquisser les enjeux de cette douleur prégnante, dans le temps de la péri-mortalité, c’est probablement pouvoir, pour l’équipe pluridisciplinaire œuvrant en soins palliatifs, accueillir différemment la plainte somatique itérative du sujet mourant.
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