Résumé :
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Quand il n’est pas d’échappatoire physique face à la douleur, quand la personne n’est plus que l’objet désintégré de sa douleur, l’art-thérapie ouvre une voie de traverse ; au moins le temps d’une séance, elle redevient sujet à part entière. Au contact de l’accompagnant, selon son degré d’autonomie, elle apprend aussi à convoquer d’elle-même cet espace sûr, transitionnel, dans lequel elle œuvre à son affranchissement de la douleur. Grâce au medium artistique, à son processus de transformation, durant ce temps de ré-création, elle refond le sens de ses expériences et fonde le pouvoir de se réinventer.
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