Résumé :
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À quelles stratégies scripturaires les analystes devenus auteurs de cas sont-ils amenés à recourir pour traiter la béance irréductible qui sépare l’expérience analytique de son écriture ? Il s’agira, dans cet article, d’interroger la question de la « clinicité » du cas en psychanalyse, c’est-à-dire de l’adéquation entre la pratique dont les analystes tentent de rendre compte et la forme textuelle qu’ils donnent à ce compte rendu. Un parcours allant des cas de Freud jusqu’à l’efflorescence des monographies de psychanalyse avec les enfants dans les années 1960 et 1970 permettra d’envisager les chassés croisés entre écriture psychanalytique et écriture littéraire et d’en soulever les enjeux actuels pour la psychanalyse.
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