Résumé :
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Dans leur débat sur la pulsion, Jean Laplanche et Daniel Widlöcher sont au moins d’accord sur un point : le refus de faire du corps biologique la source de la pulsion. D’où la question : quid du corps, celui-là même que la vie pulsionnelle bouleverse, où commence, où finit le corps en psychanalyse ? Si les deux auteurs situent le fantasme à la source, un fantasme inscrit dans la chair, c’est cependant à partir de deux versions bien différentes de la sexualité infantile, aussi traumatique pour Laplanche qu’elle est traumatolytique selon Widlöcher.
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