Résumé :
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Les récits cliniques restituent – et trahissent – ce qu’ils souhaitent obtenir. Relu vingt-cinq ans après, un récit clinique qui, avec d’autres considérations, répondait au titre de « L’étranger dans la maison », a donné à l’auteur l’impression fugitive d’être étranger à la cure et à lui-même. C’est que la profession de la personne en analyse, inventée en apparence pour de bonnes raisons, a désorganisé ce qui aujourd’hui semble la vérité du cas (mais demain ?). Fort du précédent de Bion dans Réflexions faites, l’auteur critique comme il peut son propre récit déjà ancien.
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