Résumé :
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Cet article explore la teneur du mot allemand « Sehnsucht » qui reste intraduisible dans la langue française. Le but est de montrer, à titre d’exemple pour de nombreux mots freudiens intraduisibles, l’effet de certains mots étrangers sur les traducteurs et lecteurs. Au-delà du côté frustrant par le fait qu’ils restent impénétrables à la langue dans laquelle on cherche à les transposer, ils sollicitent l’imaginaire du traducteur qui va jusqu’à devoir chercher un néologisme pour en rendre compte. Ces intraduisibles, doublement étrangers, provoquent une forte impulsion interprétative chez les lecteurs, ce qui les mène au plus près du mot original.
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