Résumé :
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L’histoire de la psychiatrie en Guadeloupe repose sur une succession d’institutions qui sont autant d’étapes dans une construction encore en cours. Elle débute par une maison de dépôt pour aliénés en 1849, se poursuit par un asile colonial puis un hôpital départemental, un CHS et enfin un EPSM en 2018. Ces institutions naissent et meurent, se transforment au fil d’événements sociopolitiques ou géologiques, au fil des idéologies.
Le dernier-né des établissements psychiatriques, un EPSM unique pour l’archipel guadeloupéen, est une entité juridique porteuse de potentialités, pourvu qu’elle soit animée par un corps médical inventif plutôt que gérée par une bureaucratie atone. Face aux clivages de toutes sortes, la créolisation demeure un enjeu institutionnel comme social.
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