Résumé :
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L’auteur tente un court historique de l’usage de la notion d’emprise dans le champ psychanalytique. Au départ, elle est bien décrite par Freud comme une pulsion de l’enfant sur les objets comme sur les sujets qui, dans certains cas, peut se cristalliser en comportements adultes extrêmement dominateurs sur autrui. Puis la notion prend nettement le caractère d’une relation intersubjective pour illustrer bon nombre de situations actuelles de domination sur l’autre. L’auteur parle notamment des relations d’emprise créées sur les réseaux sociaux par des groupes sociaux mal identifiés (Daesh, leaders d’influence pervers).
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