Résumé :
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Les problématiques liées à l’usage des écrans ne peuvent être traitées en dehors de tout contexte social, historique, politique, voire moral et religieux. En effet, s’il paraît évident, pour certain praticiens, qu’une utilisation excessive de ces appareils ne peut être abordée que sur l’angle curatif ou sanitaire de l’addiction, il convient de s’interroger sans jugement trop hâtif sur la valeur de ces écrans selon une approche plus psychopathologique en questionnant leurs diverses fonctions. Ces usages peuvent en effet révéler une articulation singulière propre à maintenir le sujet dans un état homéostatique particulièrement utile, faisant parfois office de suppléance passagère là où la carence est manifeste.
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