Resumen:
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L’espoir est désir de quelque chose de meilleur. L’espérance, elle, est anobjectale. Elle est pulsion de vie. L’espoir peut être déçu, mais pas l’espérance puisqu’elle n’est attente de rien. Immortelle dans sa ténacité, elle ne meurt pas avec l’échec. Folle confiance, persévérance, elle abolit le temps et jamais ne renonce. Violente, tragique, elle replace l’humain dans l’attente, sur fond de finitude. En son espace, peut se déployer une rêverie réparatrice. Elle est à penser comme une force au travail dessinant les contours d’une rencontre avec un objet à investir, point d’orgue d’une nécessité à demeurer présent sans se dérober, à être là pour entendre l’impuissance, accepter de la partager, pour s’identifier à la colère et à la rage. Au travers de situations issues des soins critiques et du handicap, l’auteur propose d’explorer l’hypothèse d’une pulsion d’espérance face à l’urgence somatique, définissant un espace limite, théâtre d’« une communion douloureuse, tout humaine et fragile ».
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