Résumé :
|
À partir de l’exposé d’une clinique du négatif diversifiée, de l’adolescent suicidaire aux problématiques du grand âge, l’auteur élabore une ligne théorique qui rend compte de l’espérance. Cette dernière se situe au-delà des contenus idéiques de l’espoir, elle est le fruit d’une matrice énergétique hallucinatoire qui permet une illusion vitale : les retrouvailles dans le futur avec l’objet perdu de la satisfaction. Les patients qui survivent dans des logiques négatives et des liens négatifs peuvent reconstruire une telle matrice énergétique dans « l’amour sauvage de transfert », force subversive qui en permet la mise au travail ; la matrice énergétique peut dès lors réintriquer l’hallucinatoire négatif de mort et positif de vie. La pulsion de vie : lier, investir, espérer, aimer gagne du terrain sur l’entropie autodestructrice, l’espérance peut dès lors devenir la toile de fond de l’existence. Pour construire sa métathéorie l’auteur s’étaye sur la pensée freudienne et post-freudienne : Bion, Winnicott, Green, Donnet, Fain… et sur ses travaux antérieurs.
|