Résumé :
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L’auteur interroge la pertinence d’utiliser indifféremment espoir et espérance en montrant comment l’espoir peut souvent être une défense et, à l’inverse, comment l’espérance peut être une paradoxale expérience au cœur du désespoir. On peut ainsi opposer les désespérés manifestes et les espérants invétérés dont l’évolution est parfois à fronts renversés. Le travail de deuil est revisité en insistant, plus qu’à l’habitude, sur ses vicissitudes. Cela conduit à interroger à nouveaux frais la métapsychologie freudienne, particulièrement dans sa version aux accents déterministes : on est alors contraint d’entrevoir d’autres modèles issus des sciences non newtoniennes.L’aléatoire, ainsi pris en compte, redéfinit la place d’une certaine liberté dans le colloque singulier entre patient et psychanalyste.
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