Résumé :
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Espérance ou espoir ? L’espoir est comme une étincelle, qui peut vite s’éteindre, alors que l’espérance est une tension du désir, qui inclut le temps de l’avenir. On peut parcourir ainsi l’œuvre de Freud en repérant ce qui permet, dans le fantasme ou dans le rêve, d’espérer accomplir le désir, en l’accordant à la réalité extérieure. Ou comprendre comment les représentations d’objet peuvent peu à peu contenir la décharge de l’excitation, puis de la pulsion, selon leur niveau topique. Les instances idéales, surmoi et idéal du moi, sont aussi impliquées comme héritage de l’Œdipe afin de contenir le narcissisme du moi-idéal primitif. Les buts de la psychanalyse sont une source d’espérance pour nos patients, lorsqu’ils peuvent accepter le temps nécessaire à une évolution qui ne peut être magique, mais soutenue par le transfert. Afin de combattre les visions négatives de l’amour (Éros, pour suivre Freud) dans notre société tentée par la décroissance, la fin de l’amour, l’idéologie simplificatrice ou terroriste.
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