Résumé :
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Le film Peau d’âne de Jacques Demy immerge Aurore, une princesse poursuivie par le désir incestueux de son père, dans un bain féerique et merveilleux. L’auteur interroge ce renversement improbable qui consiste, dans un élan créateur ou thérapeutique, à contraindre la destructivité à la rêverie. Nous suivons les différentes étapes du parcours d’Aurore qui la conduisent à retrouver ses préoccupations infantiles dans le partage émotionnel avec une tierce personne. À partir de cette observation, l’auteur interroge la traversée de la jeune Marie dans différents dispositifs thérapeutiques — familial, individuel et groupal. C’est dans l’espace du groupe « contes », surchargé en éléments imaginaires, que l’enfant pourra accéder à ce partage émotionnel.
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