Résumé :
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Le père serait-il une nourrice sèche si l’on considère sa place au sein de la triade dans l’allaitement ? Les tabous de ses jalousies et de ses envies, au sens kleinien, sont à déjouer lors des thérapies familiales et plus particulièrement au sein de toute clinique périnatale et de première enfance. La jalousie et l’envie de la grossesse, de l’accouchement et de l’allaitement invitent à penser les processus d’investissements et de désinvestissements dans la construction du devenir père. Ces enjeux singuliers-familiaux-groupaux ont des conséquences psychosomatiques, psychologiques et psychopathologiques. Des situations cliniques en néonatalogie, en consultations père-mère-bébé et en crèche indiquent que ces jalousies, ces envies, se trouvent au sein du couple conjugal devenant parental ainsi que plus largement chez les soignants en périnatalité et première enfance.
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