Abstract:
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M. et Mme S. ont adopté un bébé, Zoé, après l’échec d’un parcours de Procréation Médicalement Assistée. Une maladie chronique s’est développée chez l’enfant à l’âge de 4 ans. Déclencheur traumatique, cette pathologie a généré angoisse de mort et inquiétante étrangeté. Au-delà de Zoé, petite fille adoptée, familière et étrangère à la fois, le transgénérationnel a fait retour sous la forme du fantasme de toxicité familiale. Cette vignette clinique met en évidence la résonance psychique entre la vulnérabilité de la famille et celle de la thérapeute ainsi que ses effets sur le processus de soin. Mais se sentir vulnérables ensemble, dans le néo-groupe, ne peut être thérapeutique qu’à condition que le thérapeute familial puisse s’en extraire en dehors des séances. Ce travail d’élaboration psychique permettant de réamorcer la pensée n’est possible qu’à l’aide de prise de notes, supervisions, création artistique.
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