Resumen:
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Cet article met en lumière la façon dont le travail psychanalytique de Winnicott et la philosophie du langage de Wittgenstein se complètent l'un l'autre dans l'explicitation d'un « jeu de langage psychanalytique ». L'auteure de cet article examine attentivement la grammaire et les mécanismes linguistiques qui sous-tendent le travail psychanalytique. Elle discute du changement de cap opéré par Wittgenstein, du positivisme vers la linguistique ; elle étudie ses idées, comme la « ressemblance de famille », la « perception de l'aspect » et les « jeux de langage », afin d'éclairer la communication paradoxale à l'œuvre dans l'espace potentiel de Winnicott. Enfin, l'auteure analyse le rôle central de la potentialité dans le travail thérapeutique et soutient l'idée que cette potentialité s'accorde avec ce que Wittgenstein nomme le mode optatif grammatical, comme Freud l'avait déjà indiqué dans sa théorie du rêve.
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