Résumé :
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Le trauma est au cœur de la psychanalyse. Il garde cette place tout au long du développement de l’œuvre de Freud, en subissant d’importants remaniements en partie suite aux propositions avancées par Sándor Ferenczi. Après le tournant des années 1920, Freud privilégie le point de vue économique et relègue au second plan l’aspect événementiel du trauma. Ferenczi, quant à lui, poursuit l’idée de la réalité du trauma et cherche des voies pour l’amener à la remémoration et à l’élaboration. En m’appuyant sur l’œuvre de Ferenczi, je vous propose, à partir d’exemples issus d’œuvres artistiques et d’une situation clinique, d’explorer les différentes formes et destins du traumatisme. Quels sont en effet les devenirs possibles de l’être humain si sa souffrance déborde ses capacités d’élaboration ?
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