Résumé :
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Nous tenterons de montrer que le symptôme hallucinatoire à l’adolescence pourrait être considéré, dans certains cas, et au-delà du binarisme névrose-psychose, comme une tentative de symbolisation, participant du travail de subjectivation donnant accès à la différence sexuée. Certaines manifestations hallucinatoires à cet âge pourraient, en effet, être entendues à la fois comme la trace d’un défaut partiel de symbolisation du corps mais aussi comme la tentative de symbolisation des éprouvés infantiles, remaniés dans l’après-coup pubertaire, du fait de la diminution de la force du refoulement et de la force du surmoi, de même que du retour du réel de l’excès pulsionnel.
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