Résumé :
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D’un point de vue anthropologique, trois logiques accompagnent les rapports entre le corps et la psychiatrie à travers son histoire. Majeures à une époque, elles restent présentes comme mineures disponibles. Le corps philosophique : Pinel et Pussin sont des empiristes qui s’adressent au « concret » comme totalité accessible au traitement moral. Le corps paradoxal des hystériques fixe avec Charcot un rapport énigmatique à la science, l’art, la religion et envahit la politique. Le corps politique est né, en tant que réel incontournable. La biopolitique gère les corps des individus, mais la pandémie « illégitime » met à mal le bonheurisme du self manager. Depuis la Renaissance, l’art est le témoin mais aussi l’instrument de cette évolution.
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