Résumé :
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La vie, ses modes de conservation, ses dangers, ses périodes d’inertie et surtout ses contradictions sont devenus chez Freud, dès 1915, des thèmes essentiels, devant être repensés à travers le filtre des pulsions et de leurs points de rencontre avec la sexualité, le sexe et la mort. Sans elles, sans les tensions qu’elles créent dans nos décisions et dans nos orientations, l’existence, sans doute, écrit-il, serait une « morne plaine », une bataille perdue. On aura compris que le concept de pulsion acquit au fil du temps une dimension incontournable. Impossible dans notre travail, écrit-il à Einstein en « de faire abstraction d’elles – les pulsions – un seul instant, et cependant nous ne sommes jamais sûrs de les voir distinctement ». Des exemples cliniques et des références à la pratique et à l’œuvre de Freud étayent ce texte.
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