Résumé :
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Des auteurs tels A. Freud (1936) et Nijinski (2002) ont mis en évidence la réalité sociale et psychique offerte par l’art en décrivant le processus de médiation thérapeutique de l’expression corporelle qui se relie à autrui et à soi-même. Cet article a pour objectif de montrer l’importance de l’expression corporelle dans l’accompagnement psycho-social d’un jeune de 19 ans, usager de drogue, en quête de reconnaissance identitaire. Élevé dans une famille à la dynamique perturbée, il ne découvre sa réelle identité civile qu’à l’âge de 14 ans. La révélation de ce secret familial devenu pathogène, exacerbe les troubles des conduites initialement paucisymptomatiques. Il bénéficie d’une thérapie axée sur l’expression corporelle qui transcende la question identitaire et induit le plaisir de danser. L’expression artistique peut produire un éveil cognitif, une satisfaction et un plaisir palpables, et une augmentation de la qualité relationnelle.
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