Résumé :
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Depuis plusieurs décennies, l’hyperactivité de l’enfant avec troubles attentionnels fait l’objet de polémiques regrettables. Quels que soient les éventuelles prédispositions génétiques et autres facteurs neuronaux, biologiques, cognitifs… à prendre en compte dans la genèse du TDAH, on ne peut faire l’impasse sur la quête du sens des symptômes par rapport au fonctionnement mental du jeune patient et son environnement familial et social. Cette quête replace aussi les troubles dans l’histoire du sujet, telle qu’il l’a vécue subjectivement. Mais l’abord de tels patients et les choix thérapeutiques dépendent de la formation du praticien qu’il rencontre, de ses préjugés conscients et inconscients, et de ses éventuels conflits d’intérêt. Une réelle démarche scientifique impose des indications thérapeutiques sans dogmatismes, qui ne rejettent ni la prescription médicamenteuse ni les soins psychothérapiques individuels, familiaux, voire institutionnels, dans une perspective de complémentarité adaptée à chaque cas.
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