Résumé :
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L’auteur propose de faire retour à l’œuvre de Paul Balvet, voix trop méconnue de la psychiatrie publique. Ce psychiatre humaniste, progressiste, désaliéniste, dont la carrière (1936-1973) se déroule à un moment charnière de l’histoire de notre discipline nous invite à une psychiatrie réflexive, à agir toujours au service des patients. Ses différentes contributions, en particulier ses écrits ouvrent, au-delà là de considérations cliniques et d’une analyse critique des institutions, à une dimension épistémologique, anthropologique et politique de la psychiatrie. Par ses apports à une psychiatrie relationnelle « inter-personnelle », spéculative et clinique, inscrite dans la tradition médico-philosophique, il continue à faire enseignement et demeure un homme de notre temps.
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