Résumé :
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La clinique avec des demandeurs d’asile amène à entendre des sujets qui ont vécu des persécutions, dont des viols, en prison. Les effets qui s’en suivent sont souvent des affects de honte qui intiment aux sujets de taire ce qui a été pour eux une rencontre avec un autre hors castration, avec un réel dont il leur est impossible de témoigner lors de l’examen de leur demande de protection.
Soutenir le droit à l’asile tant par l’écoute dans le lien thérapeutique que par la rédaction d’attestation relève, en ce qui me concerne, d’un choix éthique. Ce positionnement permet que dans le transfert la honte puisse se dire et se traverser. Un sentiment de dignité peut alors se reconstruire.
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