Résumé :
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La clinique de l’exil dans la rencontre avec des sujets présentant des états déliés complexes, interroge le dispositif de nouage des registres Réel, Symbolique, Imaginaire pour ceux-ci. Parmi les phénomènes de répétition, le rêve traumatique surgit avec ses effets de rupture : un réel affleure.
À l’appui de l’hypothèse de la déliaison des registres, celle-ci contribue à désaffilier le sujet du champ de l’Autre fragilisant l’abri que constitue l’ordre symbolique. Cette clinique exemplifie et actualise la disjonction structurelle présente, entre le réel du corps d’une part, et l’image unifiée du corps, d’autre part, même si la prévalence du symbolique et le primat du langage ont introduit le sujet dans la fonction métaphorique et la médiation du fantasme. L’adresse à l’analyste dans le transfert peut venir constituer pour un sujet un lieu d’appui, afin d’y tenter un re-nouage subjectif, notamment par un travail sur l’affect, « vraie touche du réel ».
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