Résumé :
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Le pessimisme de Freud concernant le destin du clivage continue d’interroger sur les modalités de travail et sur la thérapeutique concernant ses effets, et donc sur le traitement des patients pour lesquels le clivage est un mécanisme de défense privilégié, à savoir les patients limites-narcissiques. Les clivages pluriels apportés par les successeurs de Freud ont constitué un réel enrichissement sur ce point, notamment parce que leur articulation avec le traumatisme primaire nous a amenés sur les voies de l’économique et par là même sur celles des liens corps-psyché, pour une meilleure appréhension des vestiges et du retour du clivé. Pour autant, ces avancées nous conduisent-elles à plus d’optimisme ? C’est ce que nous proposons de discuter ici, à partir du traitement des reliquats somato-psychiques du clivage, qui passe notamment par l’accueil, dans le transfert, des dérégulations énergétiques nées de ce même clivage. Il s’agira ainsi d’œuvrer en faveur d’un renforcement du « tonus identitaire de base », garant du maintien du vivant en soi et du sentiment continu d’exister.
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