Résumé :
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Dans le contexte des théories psychosomatiques de l’École de Paris, l’auteur interroge les notions d’imago et de capacité à régresser. L’exemple de la psychothérapie d’un enfant en période de latence présentant un comportement de sélection alimentaire primaire montre comment le processus se heurte à la puissance d’une imago maternelle archaïque et à des fixations entravant toute régression ouvrant à la mise en représentations. Ces entraves sont en partie dépassées lorsque le cadre est aménagé autour d’une technique associant le dessin pour l’enfant et l’écriture d’un texte narratif pour le thérapeute. Des extraits de séances montrent la mise en représentations tant du conflit oral que de la destructivité associée à l’imago. Reprenant le travail de P. Marty sur le moi-idéal, l’auteur fait l’hypothèse du caractère narcissique de l’imago, agissant comme possible rempart contre le risque de désorganisation psychosomatique, mais limitant du même coup la régression et la progression thérapeutique.
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