Resumen:
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Après un bref rappel de l’intérêt de la théorie de l’attachement dans le développement normal, cet article passe en revue la littérature sur l’attachement chez les jeunes enfants présentant un TND, notamment un trouble du spectre de l’autisme et un trouble du développement intellectuel, puis chez les enfants présentant un trouble neurologique précoce. Trois constats sont importants : 1) il est possible de surmonter les difficultés méthodologiques pour évaluer l’attachement chez ces enfants ; 2) ils sont capables de constituer un attachement sécure ; 3) néanmoins, il existe chez eux une sur-représentation de l’attachement insécure. Enfin, de nombreuses études retrouvent que la capacité des parents à faire face à l’annonce de la maladie et ses conséquences (capacité de résolution) semble très déterminante dans la genèse des attachements insécures chez leur enfant, parfois plus que la nature même de la maladie. La théorie de l’attachement se montre un contexte fécond qui permet de prendre en compte l’ancrage biologique du développement, ses interactions avec l’environnement, et de mettre en place des interventions ciblées.
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